Biographie
Né en 1988, Maxime Fardeau membre du studio Hans Lucas depuis 2019 et autodidacte dans la photographie argentique, il parcours le monde inspiré au quotidien par la philosophie extreme-orientale zen et wabi-sabi et les oeuvres de Masao Yamamoto, Saul Leiter, Shoji Ueda, Hiroshi Sugimoto mais encore Vivian Maier.
Présentation
Dans cette série, il est question d’exploration par-delà les mondes. Si nous pouvions franchir les portes séparant le monde physique de celui des esprits, basculer entre rêve et mémoire. Et si la photographie révélait ce qui est invisible pour les yeux ?
Au Japon, il y a de grandes portes rouges vermillon, les Torii. Ce sont ces portes qui permettent le passage d’un univers à un autre. Le monde des esprits, des kamis, se superpose au nôtre, comme certains souvenirs. Les entrées se trouvent tout autour de nous et, pour les ouvrir il faut faire appel à notre mémoire et ses couleurs, laisser nos yeux voir, nos sentiments s’exprimer, les lieux nous guider. Nous pouvons être nos propres véhicules célestes pour ces voyages. Pour celui qui a oublié, les photographies, ces petits éclats de passé, peuvent devenir des clefs.